

Des larmes
En relisant ma petite histoire de la littérature française, il m’arrive, devant les plus beaux textes, de sentir mes poumons s’imprégner d’humidité et se gonfler d’un gros nuage dont les gouttelettes pourraient condenser au point de déclencher une pluie de larmes, une averse bienfaisante qui rafraîchirait la sécheresse du quotidien. Comme il y a les chiens et les chats, le thé et le café, la mer et la montagne, il y a certes le rire et les larmes. Quelles belles antithèses, c
6 nov.


Le fil noir et le fil blanc
Mon dernier billet a suscité plusieurs réactions. Annick a été un peu choquée même si elle en a perçu le paradoxe et le second degré. Je reviens donc, à l’aide de Proust et de Camus, sur le différentiel entre la marche du monde et nos préoccupations quotidiennes . En pleine guerre, Madame Verdurin a trouvé le moyen d'obtenir une ordonnance pour se faire livrer chaque matin les croissants indispensables à sa migraine chez le seul pâtissier capable d’en faire alors, ce qui n
3 nov.
