

Tous contre un / seul contre tous
Le schéma de la persécution est universel. Socrate en fut victime, Jésus en fut victime, les sorcières en furent victimes, les juifs en furent victimes, les Coréens à Tokyo en 1923 et tous ceux qui en furent tellement victimes qu'on ne les connaît même pas. N’avons-nous pas chacun notre bouc émissaire, celui que nous inculpons pour nous disculper en cas de crise ? C’est le schéma du tous contre un , la position de la femme adultère au centre du cercle. Beaucoup de guerres s
23 mars


Moi qui croyais aimer Albert Cohen… !
J’ai repris Belle du Seigneur avec un agacement croissant et j’ai fini mon chapitre Cohen par ces mots : Si on tente de résumer la pensée de Cohen, on voit que le sexuel et le social ne font qu’un. C’est une fausse alternative car ils se confondent dans la Force qu'il appelle babouinerie. Ce qu'il oppose à la Force, c’est l’Amour, qu’il soit maternel ou conjugal. Et il y a urgence à faire ses choix car la Mort approche. Belle du Seigneur a enthousiasmé une génération ent
20 mars


Le défaut est dans la jointure
La plupart de nos contemporains vieillissent dans la solitude et le non-sens. Or on vit de plus en plus vieux et les jeunes croient qu’ils auront tout dit quand ils auront construit des hospices confortables. L’angoisse des vieux est secrète. Ils ne peuvent rien dire. Ils n’ont pas les mots et nul ne voudrait les entendre. Je suis pessimiste ? Gare pourtant à l’illusion optimiste. Qui écoute ce qui se tait au fond des bouches closes ? La télé et les réseaux sociaux ne tendent
9 mars


Une éloquence digne de de Gaulle et de Malraux
Vous avez entendu le discours de Claude Malhuret hier au sénat ? Je vous en remets les meilleurs passages. Mais je vous conseille de l'écouter en ligne, c'est encore mieux : https://www.youtube.com/watch?v=G-lh0TUTtvI Washington est devenue la cour de Néron, un empereur incendiaire, des courtisans soumis et un bouffon sous kétamine chargé de l'épuration de la fonction publique. C'est un drame pour le monde libre, mais c'est d'abord un drame pour les États-Unis. Le message de
6 mars


Bien au chaud dans le bureau ovale
Couvert de sang et de poussière, Volodymyr Zelensky s’est présenté en tant que suppliant dans le bureau ovale de la Maison Blanche, bureau bien chauffé, éloigné des guerres par un large océan. Trump et Vance n’ont pas craint de violer les lois sacrées de l’hospitalité. Ils l’ont tancé et congédié comme un malpropre. Volodymyr a gardé les bras croisés. Qui a été abaissé dans l’affaire ? Le Président américain, évidemment, Charles Péguy l’explique : Dans la supplication antique
2 mars
