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Lettres d'un jeune homme



Vous avez passé un beau noël, plein d'espoir de renouveau, mon cher lecteur.trice, je l'espère. Moi, j'ai bagarré pendant des jours, mon éditeur ayant déclaré forfait, pour réussir la maquette de mon dernier livre en auto-édition chez Amazon. C'est mal ? Quel choix avais-je ? En tout cas, c'est fait et vous pouvez vous procurer le meilleur livre de l'année à venir pour seulement 7 euros, bientôt 12. Voici la 4° de couv. :


Internet a tué la correspondance. Adressées successivement à sa fiancée, à son amie de cœur et à deux camarades, les lettres de Jacques Viard rassemblées par son fils témoignent d’un genre littéraire en voie de disparition. Elles traversent plusieurs frontières car Jacques est passé du cloître au mariage, de Metz à Marseille, de droite à gauche.

Le roman d’amour et l’inquiétude sur l’avenir de la civilisation européenne alternent sans cesse, se relançant l’un l’autre, alimentés pas les petits faits du quotidien, la vie de famille, la vie de collège, l’adaptation d’un Vosgien à la lumière de la brillante Méditerranée. Cela, au fil d’une plume ailée, sans ornement, obsédée par le désir de faire société, d’unir, de participer.

On sera d’abord plongé dans l’atmosphère très catholique des collèges de jésuites avant et pendant la guerre mais on en sortira assez vite car l’esprit critique de Jacques, armé de l’immense culture d’un agrégé de littératures française, latine et grecque, tourne à l’hérésie pour se rapprocher du marxisme sans s’y brûler avant de se stabiliser sur la tradition du socialisme républicain. Jacques a donc parcouru toutes les cases du jeu politique sauf une, l’individualisme et l’esprit bourgeois : voilà l’ennemi. L’intellectualisme universitaire est son autre bête noire.

On découvrira un caractère, impatient, exigeant, hypersensible, qui voit tout à travers une loupe, obsédé par le but pédagogique de rénovation, se livrant à une introspection continue qui fait de la psychologie un autre intérêt de ce livre.

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