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Le plaisir est-il partagé ? (suite)



Mon dernier billet se faisait l'éco d'une émission de France Cul sur l'abstinence sexuelle, la semaine dernière. Je me disais impressionné par des femmes qui disaient que c'en était fini des normes patriarcales en matière de relation sexuelles : les femmes donnaient beaucoup plus et recevaient beaucoup moins. Beaucoup de séduction pour peu de plaisir. Conclusion : la pénétration, c'est dépassé !

René m'a recommandé de me garder des femens mais je ne crois pas les avoir provoquées, au contraire. Philippe m'a dit que les Grecs avaient trouvé la solution du problème. Sur le moment, j'ai mal compris et je lui ai demandé s'il faisait allusion aux Amazones qui se tranchaient un sein et excluaient les hommes de leur communauté, une fois satisfaites les exigences de la reproduction, ou à Lysistrata où Aristophane imagine que les Athéniennes font la grève du sexe jusqu'à ce que les hommes arrêtent de faire la guerre.

Je n'y était pas du tout. Il suggérait d'oublier Cythère en faveur de Lesbos et de se tourner vers l'équation athénienne : pédagogie = pédophilie. Exemple : Socrate et Alcibiade. J'ai du coup repensé aux vers de Vigny dans La Colère de Samson :


La Femme aura Gomorrhe et l'Homme aura Sodome,

Et, se jetant, de loin, un regard irrité,

Les deux sexes mourront chacun de son côté.


Il me semble en tout cas que nous vivons une sacrée révolution qui a commencé quand les filles se sont mises à porter des jeans et à couper leurs cheveux.

Alors Vigny ou Vartan, il va falloir choisir son camp :


Comme un garçon, je porte un blouson.

Comme un garçon, j'ai les cheveux longs.

Pourtant, je ne suis qu'une fille... Tu fais tout ce que tu veux de moi...

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