J'ai retrouvé le Sunset

Je suis remonté sur mon vélo et j’ai retrouvé, avec quel plaisir ! l’ambiance de Sunset. J’ai raconté mon histoire au garçon qui s’étonnait de ne m’avoir plus vu depuis cinq semaines : du coup, il m’a offert le café. Au retour, j’ai avisé ce tag sur un mur. Dire qu’un type s’est levé en pleine nuit, je ne sais ce qu’il a raconté à sa femme, il a pris des grappins et des cordes à 10 mètres de haut et, pendant que Macron reconnaissait la Palestine, il a écrit ça, On veut la paix.

Personnellement, je trouve qu’il a eu raison, surtout que suis en train de lire La Guerre de Troie n’aura pas lieu, écrit en 1935 par Jean Giraudoux. Qu’est-ce que c’est barbant ! L’idée est bonne. Hector veut rendre Hélène avant que la guerre n’éclate mais personne ne l’écoute car Hélène est trop belle. La guerre aura donc lieu comme celle de 39 bientôt.

Mais c’est d’un lourd, pas toujours très clair, avec un mélange de phrases déclamatoires et de plaisanteries faciles. Je trouve que les jeunes ont bien raison de se méfier et de réclamer davantage de vivacité.

Une autre chose me chiffonne. Hector avait bien raison de dire qu’il ne fallait pas déclencher une guerre mondiale pour une histoire de femme. Tout le monde a applaudi bêtement en 35 alors que c’est d'Adolf dont il s’agissait. Du coup (bis), Hector s’est appelé Édouard en 38, et comme l’a si bien dit Winston : Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre.

Aujourd’hui, Adolf s’appelle Vladimir…