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Dialogue manosquin





Charmante matinée à Manosque avec Antonia et Oreste, adorable petit couple de cousins, même pas 26 ans à eux 2. Leur ai offert un pain au chocolat qu’ils ont dégusté assis côte à côte sur un seuil. Moi, à la terrasse d’un café.

Bruno :  Demain, j’ai invité ma première amoureuse, c’est Bernadette.

Antonia : Tu en as beaucoup des amoureuses, Bruno !

-       C’est normal puisque je suis encore jeune et beau, c’est Sandra qui l’a dit.

-       Elle est comment, Bernadette ?

-     Tu verras... Elle n’a plus 15 ans, évidemment, parce que les années, elles passent pour tout le monde. De toute façon, j’en veux plus d’amoureuse parce qu’aucune ne pourra être aussi belle que Mina. À propos, comment va Maxence ?

-       Maxence, c’est l’amoureux de Faustine !

-       Oh ! Pardon. Et toi, c’est qui ?

-       J’en ai plusieurs des amoureux.

-       Je veux dire celui que tu préfères.

-       Aloïs !

-       Oh ! c’est un joli nom. Il est gentil ?

-       Oui.

-       Et toi, Oreste, tu en as une, d’amoureuse ?

Oreste :    Je l’dirai pas !

Bruno - Nous, on l’a tous dit, alors, tu peux l’dire aussi.

-  Non !     

- Pourquoi ? Moi, je suis comme le curé qu’on a vu dans le confessionnal, je répète jamais ce qu’on m’a dit. Alors, dis-le !

-       C’est un secret !


Manosque a changé. Le Hussard est loin… Heureusement, j’ai pu dénicher chez la bouquiniste de la rue Soubeyran un livre de Muriel Cerf devenu introuvable, le titre aussi est un secret.

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