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De la ménopause




Vous l’croirez pas ! Tout l’heure, planqué derrière mon écran au Sunset, je vois entrer quatre filles, une, deux, trois, quatre, hop, avec chacune un BB au bras ou dans un landau. Aïe, Aïe, Aïe ! Finie ma tranquillité, me dis-je. Eh bien, pas du tout ! Les BB ont été sages comme tout. Quand elles sont sorties, j’ai félicité les mamans de faire remonter la natalité. La photo est pas terrible mais j’vous jure qu’il y en avait 4 !

La veille, je sais pas si vous avez regardé la télé, y avait une femme qui avait écrit un bouquin sur la ménopause et qui disait que c’était super parce que, comme ça, les mecs cessaient de lui tourner autour. Une vraie libération, une puberté à l’envers ! Et surtout, mais ça, elle l’a pas dit, elle risquait pas de se retrouver avec un chiard au bras. Sur le plateau d’Arte, tout le monde était ravi et enchanté.

C’est pas fini. Hier, Solange m’envoie une photo de la Vierge à la grenade de Botticelli exposée à la fondation Carmignac de Porquerolles avec ce commentaire : Privée de son pouvoir sexuel, la Madone de Botticcelli souligne le schéma traditionnel des pouvoirs patriarcaux occidentaux où la masculinité est dominante et la féminité soumise.

Ça m’a fait penser à Rousseau qui distingue les filles provocantes auxquelles ne résiste aucun homme et les filles touchantes, c'est-à-dire qui ont une âme. Et il dit que quand une fille touchante paraît, les provocantes cessent de provoquer et sont mécontentes d’elles-mêmes…

Et puis ce qu'il y a de bien, c'est qu'au Japon, en Chine ou en terres musulmanes, les filles peuvent s'éclater comme elles veulent.



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