Désolé, mais je ne suis pas d’accord

Ce matin, tous les médias célèbrent en cœur la liberté de blasphémer. Je vois là une énorme confusion. Si c’est pour dire de ne pas persécuter les blasphémateurs, c’est une évidence en Europe depuis le XVIII° siècle.

Mais c’est une faute de scandaliser ! Malheur à celui par qui le scandale arrive.

Je rentre de cinq jours passés à Rabat, très séduit par la beauté de cette ville et par la douceur des sourires que j’ai recueillis dans la rue, en demandant mon chemin, chez les commerçants, à l’entrée des bâtiments, dans les taxis, etc. Je ne vois aucune raison de scandaliser ces personnes hospitalières.

Entièrement d’accord pour caricaturer et ridiculiser les méchants, les tyrans et les corrompus. Absolument. Mais je ne vois aucune justification à scandaliser qui que ce soit par des caricatures de Jésus, de la Vierge Marie, de Mohamed, de Confucius, ou de Bouddha. Scandaliser, c'est défouler son ressentiment, c’est faire trébucher, provoquer, pousser à la faute.  

Surtout pas à l’école !

Non mais quelle arrogance !

J’espère que l’étudiant en prière que j’ai surpris mercredi dans la médina de Rabat n’écoute pas les médias français ce matin.