Décidément, je suis marxiste en sexologie
L’autre jour à Old' up, on a parlé du patriarcat. Lévi-Strauss et Françoise Héritier disent que ce sont toujours les hommes qui dominent et que c’est pas juste ! Mais d’où cela peut-il diable venir ?
Régine a dit que pour les Moussa du Mali, il y avait 4 liquides, le sang et le sperme pour les hommes le lait, et les larmes pour les femmes. Jean-Louis et l’autre Bruno ont dit que les hommes avaient peur des femmes à cause du pouvoir que leur conférait leur fécondité et que c’est pour ça qu’ils éprouvaient le besoin de les dominer.
Je le veux bien, mais, pour le coup, j’ai envie d’appliquer le marxisme à la sexologie. Le BA ba du marxisme, c’est que l’économie (les forces productives, les rapports de production) commandent et déterminent l’idéologie : religion, morale, art, préjugés, etc. On pourra en discuter une autre fois.
Si on applique cela à la sexologie, le fait massif, énorme, capital et universel, que le wokisme oublie ou fait semblant d’oublier, c’est que les femmes portent 10 ou 12 enfants en moyenne et les allaitent. Toute la vie y passe. Comment voulez-vous dans ces conditions qu'elles fassent la guerre, la politique et des discours sur la place publique comme les hommes ? C’est aussi simple que cela.
Vous me direz que cela a changé depuis Pasteur : la réduction du taux de mortalité permet à la famille de se reproduire avec 2, 1 enfants. C’est bien ce que je dis : si on modifie la base matérielle, grossesses, accouchements et allaitements, la condition des femmes et leur mentalité évoluent mécaniquement.
Photo : marque page fabriqué par Matilda.
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