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Un peu de psychologie !


Pas besoin d'en faire des tonnes, des thèses et des théories. L'inconscient a servi à faire croire que seuls des Docteurs spécialisés comprenaient quelque chose à l'âme humaine, ce qui a fait perdre plus d'un siècle à la connaissance de notre vie intérieure.

Il y a tellement plus simple pour ouvrir notre boite noire ! On commence tout de suite ?

Prenons d'abord sur le fait chacun de nos affects d'une journée, en commençant même par des séquences beaucoup plus petites, surtout quand nous sommes en interaction avec quelqu'un. Au lieu de laisser filer, essayons de lister, en vrac, nos impatiences, disponibilités, malveillances, bienveillancesl, générosités, avarices, irritations, colères, hontes, jalousies, amours, mépris, envies, pitiés, haines, orgueils, etc.

Ces sentiments, on les dissimule largement à autrui, même s'il existe des fissures, qui les révèlent plus ou moins, des explosions parfois.

La question est de savoir s'ils sont justifiés et dans le cas inverse pourquoi nous les cachons. Nous les cachons peut-être parce que toute vérité n'est pas bonne à dire si nous voulons maintenir des rapports pacifiques. OK.

Mais nous les cachons aussi parce que nous les sentons injustes et que nous nous trouverions en mauvaise position s'il fallait les défendre. Toute la question est là : mes affects sont-ils pertinents dans une situation donnée ou ne sont-ils que le reflet de ma personnalité, une personnalité mal réglée que je ne tiens surtout pas à laisser entrevoir ? Il se pourrait qu'ils ne parlent que de moi et pas trop en bien.

Ce qu'il y a, c'est que les mauvais affects, ceux qui sont abusifs et injustifiables, on se les cache à soi-même autant qu'on les cache à autrui. On les éprouve, par définition, mais on en refoule l'élucidation, on les maintient dans le clair-obscur parce que ça rayerait notre belle carrosserie. Voilà l'inconscient. Paul Diel exprime l'idée que la vie intérieure, sous sa forme pathologique (mais Ô saisons, Ô châteaux, quelle âme est sans défaut ?) se résume dans le combat de l'angoisse et de la vanité. Pourquoi l'angoisse ? Mais parce que tous ces mauvais affects nous rongent le foie. Pourquoi la vanité ? Parce que nous en refoulons l'élucidation par fierté, par peur d'abîmer notre image. La bonne solution, ce serait bien sûr de les prendre sur le fait et de les pulvériser.

Il faudrait beaucoup de courage pour cela : à chacun de faire ses comptes.

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