La blanche Matilda flotte comme un grand lys
Je vous offre ce matin une composition réalisée par Matilda. Vous connaissez la toile de John Everett Millais et le poème de Rimbaud consacrés à Ophélie, mon lecteur plein de culture ? Les utilisateurs du manuel de Lagarde et Michard ont souvent rêvé autour de la reproduction de la toile de Millais et de cette jeune fille mystérieuse flottant parmi les fleurs.
Eh bien, sur l'invitation de sa prof d'art plastique, Matilda a procédé à un détournement de tableau et s'est mise en scène dans une composition de sa façon. Combien vous lui mettez pour tant de fraîcheur ?
Le vent baise ses seins et déploie en corolle Ses grands voiles bercés mollement par les eaux ; Les saules frissonnants pleurent sur son épaule, Sur son grand front rêveur s'inclinent les roseaux.