L'avenir sera socialiste ou ne sera pas
Socialiste, plus personne après deux siècles ne sait ce que ça veut dire. (tant de mollesse, tant de dureté ! ) Quand il forgeait le mot en 1834, Pierre Leroux l'opposait à individualisme, un autre néologisme qui n'avait pas 10 ans. L'idée était simple : opposer la collaboration des hommes à la concurrence de tous contre tous, sachant que c'est une affaire de proportion. Tous les bons taoïstes savent qu'en toutes choses, l'un ne va pas sans l'autre.
Depuis deux siècles, nous avons en effet eu l'un et l'autre : beaucoup d'individualisme et de rivalités mais, quand même, une bonne dose de Sécurité sociale et de législation du travail.
Mais le compte n'y est pas. Depuis que notre biosphère est en péril grave, nous n'avons plus le choix : il faut pousser le curseur beaucoup plus vigoureusement vers le socialisme. Sinon, les intérêts privés continuerons à tout ravager sans souci du commun, comme en Amazonie.
Que faire pour briser la consanguinité de nos dirigeants avec les lobbies des pesticides, de la déforestation, du pétrole, etc, etc. ? Ne plus voter pour eux et convaincre le plus de personnes possible de ne plus voter pour eux puisque être réélus est le premier souci des politiques.
Mais attention : faire le choix d'une révolution socialiste écologique, quand on vit dans les classes supérieures, c'est accepter des sacrifices importants quand la loi les imposera. Heureusement, ce qu'on fait difficilement tout seul, on le fait beaucoup plus volontiers tous ensemble.