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Les routes bordées de platanes et les rues qui débouchent sur la mer



J'aime à la folie ces routes-là et ces rues-là. Pour les premières, je vous ai déjà proposé dans un billet une vue de la route de Saint-Rémy à Arles sous la pluie et avec flaques, celle que devait parcourir le pauvre Vincent avec son chevalet sur le dos par temps de canicule. La photo que je place ici en exergue, je l'ai prise hier vers midi à l'entrée de Mane, venant de Céreste.

Pour les rues qui débouchent sur la mer, j'ai appris à les aimer à Alexandrie d'Égypte. Les rues perpendiculaires à la corniche sont noires et ombreuses. Les trottoirs défoncés sont enduits de gasoil et d'immondices. Les lourds immeubles qui les bordent sont surchargés de balcons chancelants. Elles sont balayées l'hiver d'un souffle glacial. Mais depuis la rue Omar Lofty, elles offrent une riante perspective bleutée sur la baie et sur le fort de Quaitbay édifié à l'emplacement du Pharos.

Je n'ai pu en retrouver aucune photo, alors je vous mets une vue prise depuis le balcon de notre hôtel à la Havane derrière la Plaza de Armas le 7 septembre 2014 à 9 heures, 25 minutes, 22 secondes. Et, par goût définitif pour le chiffre 3, j'ajoute une dernière photo : la rue de Suez à Marseille, quartier du Pharo, (ce qui nous rapproche de l'Égypte), je ne sais plus quand.

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