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Nouvelles du front

Je me demande bien ce que vous faites de ce bel été, mon cher lecteur.trice. Moi, quand tout s'agite alentour, je me tapis dans mon cabanon du Luberon d'où je ne sors guère que pour prendre un café à la Réserve, le bistrot de Lourmarin dont la wi-fi fonctionne aussi en terrasse, d'où ce billet. Je vous ai dit que je suis plongé dans les années 46 grâce aux vieux papiers de famille que j'ai retrouvés. Je m'aventure quelquefois dans les villages avoisinants dont j'extrais ces quelques photos. Elles sont confidentielles car rien ne doit troubler le calme de ces lieux... Je vous ai d'abord mis une photo du Luberon derrière les blés juste moissonnés. Voici ensuite l'une des chapelles de l'église de Cucuron. Combien de messes glaciales, j'y ai endurées dans ma prime jeunesse ! Mais pour l'été, que dites-vous de ce frais baptistère baroque ?


Dans la même église, j'ai choisi pour vous ce visage de bois de Sainte Tulle qui écarta la peste en 1720. Quelle candeur, quelle fraîcheur, d'âme, cette fois, chez le vieux sculpteur !


Plus triste, voici un album de 1890 que j'ai photographié sur le marché de La Tour d'Aigues. C'est une famille alsacienne, visiblement éteinte ou dispersée. Les noms même de ces êtres humains sont perdus. Une petite pensée pour eux...


Et pour finir, la superbe inscription qui a été conservée sur le lavoir de Lauris :


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