Histoires vraies

J'ai choisi pour vous, mes chers lecteurs, ces dialogues empruntés sur le vif à chacune de mes 3 charmantes petites filles. Elles m'appellent Bono, comme le chanteur.
Antonia a trouvé un diamant dans la rue en sortant de l'école.
Bono : Donne-le moi ! Je vais t'le garder. Sinon, tu ne pourras pas conduire ta trottinette. Tiens, j'le mets dans ma bouche pour pas le perdre.
Arrivés à ma maison :
Antonia : Bono, rends-moi mon diamant !
Bono : C'est embêtant, je n'le trouve plus. Hum, je crois que j'l'ai avalé... !
Antonia : Si tu meurs, je fouillerai ton squelette pour le retrouver !
Bono : Fais pas ça ! C'était pour rire. Tiens, le v'la !
Bono : J’ai beaucoup apprécié le final du récital de Mireille Alcantara à Oppède. Merci Riki ! C'était le chœur de Moïse en Égypte de Rossini : Des cieux où tu résides… Mais celle que j’ai préférée, c’est Sérine de Labaume dans l’Air de Cunégonde de Berstein. Qu’est-ce qu’elle était délurée !
Faustine : Et Mina, elle avait un chouchou ?
Bono : Bien sûr. Elle, c’est le petit minet qu’elle préférait, Laurent Arcaro. C’était lui son chouchou !
Faustine : Maman aussi, elle a un chouchou !
Bono : Pas possible ! Raconte nous ça !
Faustine : C’est Antonia, son chouchou !
Je vais faire un peu de favoritisme en mettant un second dialogue avec Faustine :
Faustine : J’ai trouvé un osdézo !
Bono : Qu’est-ce que tu racontes ?
Faustine : Tiens regarde ! J'l'ai trouvé au Mont Senis !
Bono : C'est un os humain ! Il y en a plein là-bas... Y avait un cimetière mérovingien, au Mont Senis !
Faustine : On dit un osdézo ! C’est la maîtresse qui m’la dit.
Au Palais Royal :
Matilda : Bono, pourquoi y a toutes ces pièces au fond de la fontaine ?
Bono : Il paraît que ça porte bonheur. Si tu jettes une pièce ici, et que tu fais un vœu, ton vœu se réalisera.
Matilda : Tu y crois, toi ?
Bono : Bien sûr que non ! Mais il paraît que ça marche même si on n'y croit pas. Par exemple, si tu veux rencontrer un amoureux avant ce soir, tu n’as qu’à jeter une pièce tout de suite.
Matilda : Pas si bête, je vais pas dépenser ma fortune pour ça… !
Si ces dialogues vous ont plu, j'en ai fait un petits recueil, Sur le chemin de l'école, aux éditions Ovadia.

Photo prise par Henny Waalwijk sur la corniche. Merci, Henny !