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Écriture et légèreté

J’aimerais écrire selon le goût de Stefan Zweig quand il dit :


Toutes les redondances, toutes les mollesses tout ce qui est vague, indistinct et peu clair, tout ce qui est superflu et retarde le mouvement dans un roman, dans une biographie ou un exposé d’idées m’irrite. Seul un livre qui se maintient à chaque page au niveau le plus élevé et vous entraîne tout d’un trait jusqu’à la dernière page sans vous laisser le temps de respirer me donne un plaisir sans mélange. (Le Monde d’hier, Les Belles lettres, 2013, p. 333)


Mais quand je lis les nouvelles de Zweig, excellent storyteller au demeurant, je saute la fin de chaque § sans le moindre inconvénient tant il délaye et tire à la ligne.

Photo : clapet de baignoire à rafistoler.

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