Ça va durer jusqu'à quand entre Israël et la Palestine ?
Vous ne voyez pas que vous embêtez tout le monde avec votre guerre stupide, Oh, les Israéliens et les Palestiniens ? Ça fait plus de 70 ans que ça dure sur un territoire minuscule pour des enjeux microscopiques. À cause de vous, tout le Moyen-Orient est à feu et à sang avec des métastases jusque dans nos quartiers ! Et vous faites plus que vous embêter vous-mêmes : vous vous pourrissez complétement la vie à tous ! Alors, réconciliez-vous un bon coup, oh les sémites ! et mettez votre énergie en commun pour exploiter votre magnifique territoire.
Le comble, c'est que les Allemands, qui sont quand même la cause principale de cette pagaille avec leur nazisme, sont le peuple du monde qui montre le meilleur exemple de réconciliation. L'Allemagne a surmonté deux totalitarismes. Elle a purgé son fascisme et elle s'est réunifiée après la chute du mur de Berlin, réintégrant je ne sais combien de millions de populations de l'Est. Et maintenant, c'est elle qui donne encore l'exemple sur les réfugiés et sur le climat !
Je ne dis rien des chiites et des sunnites, mais c'est exactement la même chose à une échelle beaucoup plus grande. Vous vous battez pour quoi au juste, on pourrait savoir ? La vérité, c'est qu'il n'y a que des perdants dans ce genre de conflits identitaires stupides qui n'intéressent personne que vous. On perd des morts, des désespérés, de l'argent, du développement, de l'écologie, de l'énergie et de la tranquillité d'âme. À moins de penser que l'homme est ainsi fait que le conflit est le seul divertissement qui puisse lui faire oublier l'ennui et la misère de sa condition...
Vous vous souvenez, mon lecteur déjà un peu rassis, du temps où il ne faisait pas bon dire que la lutte des classes n'expliquait pas tout et que les rivalités identitaires comptaient aussi pour quelque chose dans la violence. L'amour-propre blessé et le ressentiment qui s'en suit est une cause de violence aussi dangereuse que l'appât du gain. Je ne nie nullement la lutte des prolétaires et des bourgeois, qui, soit dit en passant, a été bien analysée dès 1832 par Pierre Leroux dans sa Revue Encyclopédique, Karl ayant 14 ans. Mais là où René Girard a bien raison, c'est quand il dit que, dans bien des conflits, des plus terribles aux plus infimes, comme entre voisins et jusque dans les familles, c'est l'amour propre, le moteur. C'est donc là qu'il faut agir. Alors à quand, une bonne psychanalyse de groupe, Nétanyahu, le Hamas et tutti quanti ? (mais pas besoin de Lacan, ni d'Œdipe pour tout embrouiller)
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